dimanche 15 mars 2009

Sangre & Sangria épisode 4

IV. Samedi. Fiesta.
Comme il n’y a pas eut de meurtre depuis une semaine (Quel relâchement au niveau de l’organisation !) la fiesta a été autorisé. Et croyez moi, on a grand besoin de faire la fête en ce moment. Ceux qui ont le plus dérouillés, ce sont tous les potes latinos. Les flics ne les lâchent pas. Alors pour les soutenir (moralement) nous tapons dans la sangria. Chaque année, c’est Michel, le président de l’association qui prépare le doux breuvage, mais cette année avec tous ces évènements, il a un peu la tête à l’envers et il a méchamment forcé sur l’alcool. Elle dépote sa sangria. Après deux verres, les premières victimes grimpent aux rideaux. L’ambiance est chaude. Avec tous ces flics en tenue appuyés contre les murs de la salle, indifférents à la musique on se croirait au stade de Gerland. (Sans les Brésiliens, puisque ce soir, ils sont tous en garde à vue) Soudain j’aperçois au fond de la salle, ma beauté brune en grande discussion avec deux hommes que je n’ai jamais vu ici. Je m’approche bien décidé à l’inviter à danser et à ne pas la perdre cette fois. Je suis à quelques mètres d’elle quand elle me voit. Elle sursaute et vient à ma rencontre. Elle pose ses deux mains à plat sur mon torse pour m’arrêter. Le doux contact me fait vaciller (Je vous l’ai déjà dit que j’étais sensible comme garçon) « Vas-t’en, ne te mêle pas de cela je t’expliquerai plus tard » Et elle me ramène doucement mais fermement au comptoir. Je suis tout troublé et Laurent vient se moquer de moi : « Alors Martin, les femmes te ramènent au bar, maintenant ? C’est le monde à l’envers. » Je ne l’écoute pas, tout occupé à détailler le groupe qui discute. Mon inconnue est avec un bel homme à peine plus âgé qu’elle et un vieillard aux cheveux rares et blancs. Le temps que je trempe mes lèvres dans l’immonde breuvage, et le groupe a disparu.
Une paire d’heures plus tard, l’ambiance a grimpé dangereusement, grâce aux musiciens déchaînés et à la sangria sur-vitaminée, quand une femme secoue les policiers endormis, en découvrant (et en hurlant) dans les toilettes le corps ensanglanté du vieillard qui a passé la soirée avec ma belle. J’ai comme l’impression que mon histoire d’amour naissante, a du plomb dans l’aile.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Alors Louis, tu fait durer le plaisir?
La suite, la suite...
Amitiés.

Anonyme a dit…

Je savais bien que la belle brune était dans le coup ! Pareil qu'Alain, la suite, la suite...
Bises