dimanche 30 juin 2013

45. Une bonne planque.

Les flics n'ont pas mis longtemps pour débouler chez Piotr pour la plus grande joie du voisin qui doit drôlement se faire chier quand nous ne sommes pas là.
J'aurais parié que le corps sans vie de Piotr gisait dans une des pièce non explorées, et j'aurais perdu : Le cadavre du Balte a été ramené par des pêcheurs quelques semaines plus tard, même si dès la découverte des vêtements de Phyll, il ne faisait aucun doute du triste destin du pilote du port.
  • Piotr savait pour Sergueï, cela tombe sous le sens.
  • Il aurait pu le tuer plus tôt, tout de même. Ce manque de professionnalisme est inquiétant.
  • Phyll n'avait aucune raison de douter du silence de Piotr.
Mercier nous regarde :
  • C'est évident, il y avait entre les deux hommes une grande confiance.
Je me montre plutôt septique devant ces affirmations :
  • Piotr semblait plutôt se méfier de Phyll. Et même de Dan qui était son ami. Il nous l'a bien fait comprendre l'autre fois.
« Une façon de détourner les soupçons » nous dit Paulo qui nous avait rejoint en compagnie de Christelle. Mercier qui avait sa petite idée enchaîna :
  • Ces deux là devaient être en cheville pour divers trafics.
  • Les navets bios ?
Christelle n'apprécia pas ma fine remarque et je savais qu'il allait me falloir pas mal de diplomatie pour retrouver l'estime de mon amie ; De la diplomatie et pas mal de tournées !!! Pour l'heure nous regardions de loin (et avec le voisin à tête de fouine) les équipes scientifiques de la police du Havre, aller et venir dans l'appartement. Tout ce déluge de moyens pour si peu de résultat me laissaient songeur.
  • A part des empreintes de Phyll/Sergueï et de Piotr, qu'est-ce que vous compter trouver dans cet appartement ?
Mercier au lieu de me répondre, se tourne vers Christelle pour l'interroger :
  • Et vous Madame, comment voyez-vous cela ? Vous êtes à l'origine de cette enquête, non ?
Et voilà notre passionara rougissante qui se trouble avant d'expliquer doctement :
  • Une fois en fuite, Sergueï, avec pas mal d'appuis à tout fait pour se fondre dans l'anonymat. Avec talent d'ailleurs, puisqu'il est devenu un vrai Havrais. Peut-être qu'il connaissait Piotr. Il faudrait vérifier. En tout cas, ils n'ont pas tardé à « traficoter » ensemble. Et avec succès d'après ce que vous dites.
Mercier approuve :
  • Oui, nos services des fraudes ne laissent aucuns doutes à ce sujet.
Je lui jette un regard interrogatif :
  • Vous connaissiez leurs trafics ?
  • A votre avis ? Je vous ai déjà dit combien un port comme Le Havre attirait les magouilleurs du monde entier. Nous avions un œil sur ces deux là, comme sur bien d'autre.
Et là, il pose un regard lourd de signification sur un Dan, gêné qui fait semblant de regarder ailleurs. On est bien entouré avec tous ces tripatouilleurs plus ou moins dangereux.
  • Allez, nous n'avons plus rien à faire ici, Sergueï ne reviendra pas. Laissons nos équipes faire leur boulot.
  • Si vous le dites !
Ce n'est toujours pas le grand amour entre Michel et Mercier et seul le New-York peut remettre tout le monde d'aplomb. Pourtant au moment de nous diriger vers le bar, une grande partie de la troupe se disperse.
  • On va faire ses bistrots favoris nous dit Christelle accompagné de Dan et de Paulo. Et comme nous sourions, elle ajoute : « Qui sait, quelqu'un a peut-être vu quelque chose qui peut nous aider.
  • Faites pour le mieux. On vous attends.
Puis c'est Michel qui me quitte pour aller vérifier « Un petit truc ».
Bon, ben je vais être ravi de retrouver Julot et Cracoss. C'est un monde, non ?

2 commentaires:

phyll a dit…

en parlant de bonne planque, je te souhaite de bonnes vacances mon bon Louis ! et bises à Marylou !!

Louis a dit…

Ah Marylou, toujours Marylou !!! ¨Pourtant, elle n'a rien pour elle cette pauvre fille !!!
Allez, bonne vacances à toi aussi.