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Mon cœur s'arrête
devant la porte de chez Camille qui est légèrement entrouverte.
Michel pose sa main sur mon épaule comme pour me rassurer et me
précède dans l'appartement. Il n'y a personne mais tout indique que
Camille a dû partir précipitamment.
- Il l'a enlevée.
Michel fait un rapide
tour des pièces pendant que je reste figé, bien conscient des
conséquences catastrophiques de notre incompétence.
- Allez, viens, cela ne sert à rien de pleurer, on va les retrouver.
- Mais, je ne pleure pas.
Michel en riant me dit
que je n'en était pas loin tout en m’entraînant vers l'auto. Une
fois mis au courant, Paulo nous dit qu'il nous faudrait connaître
les autres propriétés qu'entretient Antoine. Je le regarde
interdit, Dés fois, je l'embrasserais ce Paulo.
- Que nous sommes con. C'est évident, il doit se cacher dans l'une de ces maison.
Mais personne ne
connaissant exactement le travail d'Antoine, Michel nous conduit au
siège social de la société Tarvel qui se trouve dans le coin.
- Je connais, dit-il, c'est là où bosse Joëlle.
- La rouquine ?
Mon pote acquiesce, un
léger sourire aux lèvres mais je m'abstiens de tous commentaires.
La réceptionniste qui
nous accueille dans un élégant atrium évidemment garni de plantes
d'intérieur est évidemment jolie, mais peu coopérante, et ce ne
sont pas nos pauvres cartes d'enquêteurs qui l'impressionnent outre
mesure. Michel va démonter le hall en hurlant, quand un type plutôt
avenant fait son apparition pour « savoir ce qu'il se passe »
- C'est quoi ce bordel ? Dit-il, pour être plus précis. Et comme tout le monde parle en même temps, je frappe violemment sur le bureau. Je profite de l'effet de surprise pour exposer calmement l'affaire. Dominique Grandin, le directeur de chez Tarvel réagit immédiatement :
- Antoine ? Vous plaisantez j'espère. A nos têtes, il comprend que non et nous demande de le suivre.
- Antoine travaille en ce moment chez les « Smith » une grande propriété sur les bords de Saône. Je vous conduit. Nous voulons protester, mais d'un geste il nous arrête :
- Vous allez mettre des heures à trouver, c'est la meilleur solution croyez-moi. Et c'est non négociable.
Voilà un type qui a
l'habitude de commander...Et d'être obéis.
Il n'ajoute pas qu'il n'a
aucune confiance en nous, mais cela se lit dans ces yeux. Nous ne
nous concertons qu'une seconde avec Michel avant de céder.
- OK, mais il faut rester très prudent. Antoine peut-être très dangereux.
- Ridicule ! Le directeur a haussé les épaules. Il tique en découvrant Claire Valentin et Paulo à l'arrière de la voiture. Je lui indique la place du passager et il a un léger mouvement de recul.
- Je préfère prendre ma voiture.
Michel le pousse
brutalement.
- Vous venez avec nous. Et comme le type le regarde surpris par la violence contenue dans ces simples mots, Michel ajoute :
- Et c'est « non négociable ».
Et nous voilà embarqués
dans une nouvelle galère. Je ne suis pas trop optimiste sur ce coup
là et je me décide à appeler Pierre malgré le regard noir que me
jette Michel. Quand j'explique au flic que Camille est en danger, il
me dit qu'il est au courant. Pour aller plus vite, je lui passe
Dominique qui lui donne la direction de la villa des « Smith »
avant de me rendre le combiné pour que je puisse entendre les
hurlements de Pierre :
- Ne faites rien, tu m'entends, NE FAITES RIEN ! Ce type est dangereux, nous avons entrepris des fouilles dans la propriété de Messimy. Et nous venons de découvrir des restes humains. La mère est avec vous ? Ne la laissez pas filer.
Je raccroche
- Qu'est-ce qu'il a à gueuler ce vieux con ?
Je m'adresse à Claire :
- C'est fini, les flics viennent de déterrer les restes de votre mari.
Dans le silence qui s'est
abattu sur la voiture, les sanglots de Claire résonnent avec force.
7 commentaires:
j'espère que la belle Camille va s'en sortir sans bobos car comme Martin, je l'aime bien cette nana !! (ne le répètes pas à Martin, je ne voudrais pas avoir des ennuis !!...)
et il va falloir ouvrir une deuxième enquête pour savoir qui a foutu le merdier dans ton blog !!!... c'est peut-être l(o)ui !?...;o)
Tu as raison (pour Camille) et pour ce fumier d'assassin qui torpille mon blog.
Tu devrais écrire mes histoires pour la saison prochaine (je suis un peu sec)
Si t'es un peu sec t'as qu'a venir ici au Havre et tu verras tu ne le restera pas longtemps !
Je n'arrive pas à mettre une plus grosse taille de caractère. La loose !!!
houla !!..... je suis bon en bavardage, mais pour l'écriture, c'est autre chose !!!
Ah ouais là c'est mieux, beaucoup mieux même question fond et lettrage !
Merci ! Oh Merci !
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