vendredi 6 mai 2011

Episode 24

24.

Cette nuit là, j'ai eu du mal à m'endormir, avec les images de Camille et Gérard Valentin qui me trottaient dans la tête. Pour changer, j'essayai de calculer l'age que devait avoir Camille à l'époque. Elle devait-être sacrément jeune la coquine. Et même s'il était vrai que Gérard avait eut ses enfants jeunes, calculez comme vous le voulez, mais Camille devait avoir à peu près l'age de sa fille. Ce qui n'était quand même pas notre cas. Merde ! elle exagère la môme avec ses allusions fielleuses.
Nous nous dirigions vers l'hôtel de Police le lendemain matin, quand un SMS me prévint du report de l'heure de notre réunion. Michel commença à râler tout en stigmatisant le « manque de professionnalisme » de ces « cons de flics », alors je lui conseillais de nous trouver un petit coin pour boire le café. « Puisque nous sommes vers la fac, nous irons rendre une petite visite à notre ami le « manager » du Mac Do » Michel accéda à mes deux requêtes ce qui tenait de l'exploit et nous nous retrouvâmes en deux temps, trois mouvements attablés devant un petit café serré. Les gars autour de nous, ne trainaient pas. Ils se dépêchaient d'aller bosser et cela réveilla en moi de vieux souvenirs. Michel qui semblait lire dans mes pensées, dit qu'aujourd'hui, nous aussi nous travaillions et que ce n'était pas la peine de prendre cet air de chien battu. Sacré Michel ! Lui qui pendant des mois m'avait pleuré dans les pompes pour que je nous retrouve du boulot, ne manquait vraiment pas d'air. Pour changer un peu de sujet, je lui racontai les déclarations de Camille et sa conviction que le père d'Aurélie avait été assassiné . « Pffft ! Qu'est-ce qu'elle sait de ce que voulait Gérard ? Pourquoi n'aurait-il pas eut une autre poule quelque part ? Elles sont marrantes ces gonzesses. Elles se croient unique. Franchement, Camille, elle est drôlement gonflée . Souviens-toi de ce que je t'ai toujours dis : Ils ne sont pas nets dans cette famille, et j'avais bien raison ; Ils aiment les jeunes. » Je n'allais pas le contredire quand il faisait preuve d'une telle mauvaise foi, pas en ce moment en tout cas. Alors, une nouvelle fois, je changeai de sujet. « Moi, j'aimerais bien que nos « bras cassés », avancent un peu dans les indices, parce que, si tu veux mon avis, ça patine méchant du côté de cette enquête. » Michel prit son air le plus sérieux pour me répondre :« Paulo et Arobase cherchent dans les relevés bancaires, Joël passe voir Annick et Lucien doit aller interroger les gars du « Clos », ça bosse, non ? Tu crois qu'il y a quelque chose à tirer de ces histoires de « fiestas » dans l'institution?» Je finis mon jus pensif. « Si Lucien s'en occupe !!! Non, sérieux, Il faudrait pouvoir parler tranquillement avec la mère d'Aurélie. Elle ne nous a pas tout dit. » « Tu m'étonnes ! » s'écria mon pote. Alors avant qu'il ne recommence son baratin sur la pédophilie supposé du père, du beau père et de toute la famille, je l'entrainai au Mac Do.
En nous reconnaissant, le manager tenta de fuir dans son bureau, mais nous avions des années d'expérience : Pendant nos multiples grèves à l'usine, nous en avions coursé des cadres jusque dans leurs bureaux. Aucuns ne nous avaient jamais échappé. Alors ce petit merdeux...

5 commentaires:

phyll a dit…

je commence à être un peu paumé aussi !..... hier, au cour d'une balade j'évoquais avec DAN les aventures "bistrotèques" précédentes.... c'était moins compliqué à suivre !!! :o)
amicalement ! ,o)

Louis a dit…

Bon, les Havrais, faut pas paniquer : Il s'agit toujours d'histoires de bistrots, sauf que nos gugusses se piquent maintenant d’enquêter. Je vais faire un topo de révision et si vous tenez jusqu'au bout vous aurez un bouquin. ( Putain, ce qu'il faut pas faire pour garder des lecteurs !!!)

phyll a dit…

wahou !!... ne me dis pas que nous sommes tes seuls lecteurs ??!!...

Louis a dit…

J'en ai bien peur !
Les seuls qui osent se manifester en tout cas !

DAN a dit…

Ben comme on est potes Phyll et moi on OSE voila tout, en tous cas j'attends aussi le bouquin, mais à mon avis t'as dis une parole de trop là, car pour avoir un bouquin les lecteur vont se radiner, après tout c'est tout le mal qu'on te souhaite !
Bon vaikende !