mercredi 18 mars 2009

Sangre & Sangria épisode 5

V. Mardi. La Sangre Brota (Argentine)





L’ambiance est encore électrique ce mardi devant l’entrée du cinéma, et je suis en train de faire le deuil de ma soirée quand j’aperçois ma belle inconnue qui me fait des signes, postée devant l’école de l’autre coté du cours. Mon petit cœur d’artichaut fait tout une série de looping et je traverse sans regarder, déclenchant un festival (Ibérique) de klaxon. La belle m’ouvre ses bras et je l’embrasse sans lui réclamer d’explications. C’est plus tard dans la soirée, allongée dans ma chambrette, qu’elle me raconte toute son histoire. (Là, il manque tout un passage que les responsables du Zola m’ont demandé de sucrer pour ne pas se mettre à dos les critiques de Télérama, dommage, parce que ma petite brune a un sacré tempérament, croyez-moi)
Elle est Vénézuélienne et s’appelle Maria. Avec son frère, ils sont à la poursuite de ceux qui ont tué toute sa famille. Une longue traque que le film « Cartes postales de Leningrad » leur a permit de conclure l’autre soir. « Depuis que le film tourne en Europe, nous avons écumé tous les festivals pour repérer les bourreaux. « Vous les avez tués ? » Elle rit, « mais pas du tout, tu plaisantes. Notre travail consiste à les repérer, les identifier et les remettre aux autorités. Ai-je l’air d’une meurtrière ? » Et comme j’ai une moue dubitative, elle se jette sur moi, mais je peux rien dire à cause de Télérama. (voir plus haut)
Mercredi, Una abuela virgen. (Vénézuéla)
Pour la fermeture, je tiens absolument à entrer au cinéma, fier comme un pou avec la belle Maria à mon bras. Les responsables du Zola font une drôle de gueule mais vu la situation je les comprends. Pourtant, ce n’est pas ce que je crois, il y a autre chose, et ils me l’expliquent devant une bière à l’issue de la projection : « Les flics ont arrêté Clara » « La vieille Chilienne de l’association ? » « Elle était Vénézuélienne, en fait, et elle a tué ses anciens amants que les chasseurs de criminels de guerre ont rabattu ici. ». « Ben merde, elle est pourtant gentille cette femme » Ma compagne rit franchement : « Méfiez-vous les garçons, nous les latinos, nous ne pardonnons jamais »C’est le président qui a le mot de la fin (comme dab’) : « On va avoir du mal pour faire mieux l’an prochain, croyez-moi »

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Vengo de fallo mi oral de español, y tú escribes a propósito de los países hispánicos !! Creo que no tienes corazón !!

Louis a dit…

Moi pas de cœur ? Alors qu'il est tout à toi... et à BBK...et à Profette...et...et...

Anonyme a dit…

Quel cinéma Amigo... C'est une romance policière!
Amitiés.

Anonyme a dit…

Adelita ? Qui c'est celle là ? Je suis jalouse !

Louis a dit…

Ouais, ben BB, tu devrais faire profil bas, parce que toi, avec tes marivaudages avec tes lecteurs, je te trouve très "olé, olé"!!!